Le nombre de décès enregistré le long des côtes par an n’est pas à balayer du revers de la main. Mais le risque mortel est plus accru lors des navigations. Pour cela, il incombe au skipper la responsabilité de veiller à une bonne manœuvre du navire aux fins de pouvoir sauver des vies en pleine noyade. C’est une opération qui présente des règles à respecter, selon qu’on navigue à la voile ou au moteur.
Les règles relatives à la manœuvre de la récupération de l’homme à la mer
Il existe un certain nombre de règles dont l’application immédiate s’avère impérative pour une bonne manœuvre de récupération de l’homme à la mer. Découvrez-lès sur https://dielette.fr/. En effet, que le skipper navigue à moteur ou à la voile, il doit montrer à tous les équipiers la manœuvre et leur expliquer les techniques pour démarrer et arrêter le moteur. Cela doit précéder le départ, à plus forte raison que le chef de bord peut être l’homme à la mer. Ensuite, il doit contraindre toute personne présente sur le pont à porter un gilet de sauvetage et, de nuit ou par météo difficile, du harnais. Le port d’un « flash light » au poignet doit être également exigé. Lorsque survient l’accident, la victime doit crier « homme à la mer », en précisant le bord.
Autres règles liées à la manœuvre de la récupération de l’homme à la mer
En cas d’accident, le chef de bord doit déléguer un équipier pour veiller en permanence au contact visuel, à l’exclusion de toute activité. En plus, il doit baliser le lieu de l’accident en procédant au lancement de la bouée couronne ou de la perche IOR si cela s’avère possible. La suite consistera à appuyer la touche MOB (man over board) du GPS et à prendre note de la position. S’il n’y pas de GPS, il peut faire un relèvement au compas. Dès lors, sera engagée la manœuvre de récupération. A ce niveau si la victime est capable d’embarquer lui-même, l’échelle de bain sera commode. Le cas contraire, le skipper peut utiliser l’annexe, et/ou le palan d’écoute de grand-voile en débordant la bôme.